Post-internat
Une concertation a été engagée sur l’avenir de l’internat et
du post-internat au niveau du ministère de la santé dans le cadre de la Commission Nationale
sur l’Internat et le Post Internat (CNIPI).
Les internes de toutes les spécialités y sont représentés par l’ISNIH
(InterSyndical National des Internes des Hôpitaux) qui relayera les demandes des internes des
différentes spécialités émanant des associations représentatives, dont
l’AFIAP qui sera amenée à transmettre la position des internes d’anatomie
pathologique.
Le post-internat est devenu quasi-systématique pour de nombreuses spécialités pour
assurer un complément de formation. Les capacités du post-internat universitaire (dont le
nombre global de postes n’augmentera pas) ne seront bientôt plus suffisantes pour assurer un
post-internat pour tous les internes, en raison de l’augmentation des promotions.
Ainsi, une révision complète de la formation, incluant internat et post-internat
(défini comme un assistanat non universitaire), est envisagée afin qu’à la fin,
un exercice autonome en pleine responsabilité soit possible. La fin de la formation serait alors
marquée par l’obtention du DES, qui pourrait intervenir (1) à la fin de l’internat
au même moment que la thèse de médecine, comme c’est le cas actuellement (mais
l’assistanat ne serait pas reconnu comme indispensable pour tous et les postes limités) ou (2)
après 1 ou 2 années d’assistanat non universitaire si celui-ci est reconnu comme
indispensables à la formation.
Dans cette réforme, l’assistanat hospitalo-universitaire (AHU) serait recentré sur des
candidats avec un projet hospitalo-universitaire et n’interviendrait qu’après
l’obtention du DES, donc éventuellement après un assistanat non universitaire s’il
devient nécessaire à l’obtention du DES.
Les associations de spécialité dont l’AFIAP ont été contactées par
l’ISNIH pour proposer leur système de formation idéale.
Voilà des documents explicatifs de l'ISNIH prenant comme exemple le DES d’anesthesie-réanimation. Lisez les avant de poursuivre.
Concernant notre spécialité, plusieurs options sont possibles :
1. Rester sur un statu quo, c’est à dire un DES en 5 ans (avec une maquette 7 stages anapath+3 hors) et assistanat non obligatoire (thèse et DES à la fin des 5 ans).
C’est la formation la plus courte, mais c’est un pari risqué car nous n’aurons alors plus accès à l’assistanat et seuls certains d’entre nous pourrons être AHU.
2. Formation en 6 ans avec un internat de 5 ans (maquette 7+3) à la fin duquel l’interne passe sa thèse puis une année d’assistanat à la fin de laquelle le DES est obtenu.
Cette option assure un post-internat d’un an à tous les internes. Mais un an d’assistanat, est ce suffisant pour avoir le temps de s’autonomiser, de se surspécialiser ?
3. Formation en 6 ans avec un internat de 4 ans et un assistanat de 2 ans. Dans cette configuration, la maquette nous paraît devoir être assouplie en n’imposant au maximum 2 stages hors ACP. Bien sûr ces derniers doivent rester possibles pour permettre d’effectuer les DESC.
Cette proposition est plus complexe à mettre en oeuvre car elle conduit à réduire la durée de l’internat. Elle pose la question des stages hors ACP qui sont réalisés tôt dans le cursus (sans idée de surspécialisation) et souvent « subis » dans des spécialités peu profitables pour notre apprentissage (radiothérapie, pharmacogénétique etc…). En réduisant ce nombre, on conserve un nombre de stage dans la spécialité quasi-identique.
4. Formation en 7 ans avec un internat de 5 ans et un assistanat de 2 ans. C’est la solution la plus longue (7 ans +/- 1 an supplémentaire de master 2) mais avec une formation optimale. Cependant, l’assistanat de deux ans est il indispensable pour obtenir un DES ?
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